
LES FUNÉRAILLES ROYALES CAROLINGIENNES
57
attestées en Italie du Nord
et
dans
le
Sud de l'Allemagne, surtout au
vu*
siècle. Voir en dernier
lieu,
les
remarques
de H.
ROTH,
«
Childerichs Ring
:
Fremde Kônige
mit dem
Augen
von
Byzanz gesehen?
»,
dans Acta Praehistorica et Ârchaeologica,
t.
34, 2002, p. 129-134 (avec
renvoi aux principales publications antérieures).
*' Sur ce dossier,
les
sources sont mentionnées dans
J.
F.
BÔHMER,
Regesta Imperii,
t.
2 :
Sàchsisches
Haus (919-1024), fasc. 3
:
Die Regesten des Kaiserreiches unter Otto m., nouv.
éd.
par M.
UHLIRZ,
Graz-Cologne, 1957, p.
760-761,
n°
1370b. On trouvera un aperçu des thèses
et hypothèses liées
à cet
acte symbolique capital dans A.
DIERKENS,
Autour
de la
tombe
de
Charlemagne,
op. cit., p. 169-175, qu'il conviendrait d'actualiser tant
en ce qui
concerne
les
éditions des textes (éditions plus récentes
de la
Chronique de Novalèse
ou de
celle d'Adémar
de Chabannes,
par
exemple)
que la
bibliographie. Voir
en
dernier Heu,
K.
GORICH,
«
Otto
m.
ôffhet
das
Karlgrab
in
Aachen. Ûberlegungen
zu
Heiligenverehrang, Heiligsprechung
und
Traditionsbildung», dans
G.
ALTHOFF
et E.
SCHUBERT
(éd.), Herrschaftsrepràsentation
im
ottonischen
Sachsen, Sigmaringen, 1998, p. 381-430.
62
THŒTMAR DE MERSEBOURG,
Chronicon, rv, 47, éd. R.
HOLTZMANN,
Berlin, 2
e
éd., 1955
(MG.H.,
Scriptores rerum germanicarum,
n. s. 9), p.
184-185: «Karoli cesaris ossa
ubi
requiescerent,
cum
dubitaret, rupto clam pavimento,
ubi ea
esse putavit, fodere, quousque
haec
in
solio inventa sunt regio, iussit. Crucem auream, quae
in
collo eius pependit,
cum
vestimentorum
parte adhuc imputribiiium sumens, caetera cum veneratione magna reposuit
».
65
Voir les études citées supra, n. 61 ainsi que l'article fondamental de
H.
BEUMANN,
« Grab
und Thron Karls des Grossen zu Aachen », dans Karl der
Grosse.
Lebenswerk und Nachieben,
L4
:
Das Nachieben,
Dusseldorf,
1967, p. 9-38.
64
La première mention explicite
du
lien entre une tombe royale
et
les regalia se
lit
dans
les Historiae
de
Richer (m, 110;
par
ex.
éd. R.
LATOUCHE,
Richer. Histoire
de
France, Paris,
1937,
p.
143)
à
propos
de
l'inhumation
à
Saint-Remi
de
Reims
de
Lothaire,
roi de
Francie
Occidentale,
en
986
:
« Interea magnifiée funus regium multo divitiarum regalium ambitu
accuratur.
Fit ei
lectus regalibus insignibus adornatus; corpus bissina veste induitur,
ac
desuper
palla purpurea gemmis ornata auroque intexta operitur. Lectum regnorum primates
dejerebant.
Preibant episcopi
et
clerus cum evangelis
et
crucibus; pênes quos etiam qui eius
coronam ferebat multo
auro
gemmisquepretiosis nitentem cum aliis multis insignibus eiulando
mcedebat». Pour
le
royaume/Empire germanique,
les
renseignements sont rassemblés dans
P E.
SCHRAMM
et
FI.
MÛTHERICH,
Denkmale,
op.
cit.,passim.
65
A.
DIERKENS,
Autour de la tombe de Charlemagne, op. cit., p. 179-180.
66
Ces remarques devraient, bien sûr, être nuancées (voire, çà et là, radicalement modifiées)
pour d'autres souverains contemporains des Carolingiens, notamment anglo-saxons et vikings.
Sur
ce
point, je renvoie globalement aux études de Michael Muller-Wille, dont la principale est
citée
supra
y
n.
4.
67
M.
HAGEMAN,
Rottend lijk ofreliek, op. cit., p.
5-7
(centrée
sur le
discours relatif aux
funérailles plutôt que sur les funérailles elles-mêmes). J.
NELSON,
La mort
de
Charles le Chauve,
op cit., p. 64-65 insiste sur le rôle de Charles le Chauve en matière de rituel
:
«
Quels qu'aient
été les rites funéraires des plus anciens Carolingiens,
c'est
à
Charles
le
Chauve que revient
le
mérite d'avoir élaboré un rituel et désigné une église servant de sépulture royale
»,
M
J.
NELSON,
Carolingian Royal Funerals, op. cit., p.
170.
w
Pour replacer
le
sarcophage
de
Charlemagne dans son contexte
de
pièces romaines
et
italiennes
de
remploi, voir
L.
CLEMENS,
Tempore Romanorum constructa.
Zur
Nutzung
und
Wahrnehmung
antiker
Ûberreste
nôrdlich der Alpen wàhrend des Mittelalters, Stuttgart,
2003,
p 273-274.
70
Voir le texte de Thietmar cité supra, n.
62.
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