
MAURICE BARRÉS ET LE CULTE DE JEANNE D'ARC 197
Mais
qui
vois-je venir
? Ce
sont
les
fées
». Les
personnages surnaturels font
l'«
éloge
d'une certaine Jeanne
»
(ibid.,
p.
58-59). Tout l'objet barrésien, politique
et
littéraire,
est de
contribuer
à
recréer l'idée
de
mystère.
46
Mes
Cahiers, tome xv, p.
369.
47
On
songe
à
cette formule notée dans
Mes
Cahiers
:
«
C'est
la
prière peut-être
qui
sauvera
la
France
»
(tome xv, p.
361).
48
M.
WINOCK,
«
Jeanne d'Arc
»,
dans
Les
Lieux de mémoire, op. cit., p. 4435.
49
L.
TAILHADE,
dans L'Action,
23
avril
1904,
cité
par M.
WINOCK,
dans Nationalisme,
antisémitisme et fascisme en France,
op.
cit.,
p. 148.
50
M.
BARRÉS,
Mes Cahiers, tome xvn, p.
220-221.
51
M.
BARRÉS,
discours
du 18
décembre 1914, repris dans L'Ame française
et la
guerre,
tome
2
:
Les
Saints
de
la France, Emile-Paul frères éditeurs, 1915,
p.
283. Cette idée apparaît
avant guerre dans
la
réflexion
de
Barrés, comme
en
témoigne cette remarque faite dans
les
Cahiers, en juillet
1908 : « Sur le
bûcher
de
Jeanne,
on a
forgé l'âme française
»
(tome
xvi,
p.
4).
52
M.
BARRÉS,
Journal officiel,
n° 699,
Proposition
de loi
ayant pour objet l'institution
d'une fête nationale
de
Jeanne d'Arc, fête
du
patriotisme, cité
par M.
WINOCK,
«
Jeanne
d'Arc
»,
op. cit.,
p.
4461.
53
Ph.
CONTAMINE, op.
cit., p. 428.
Le
18 mai 1919, de la place Saint-Augustin
à la
statue
de
Frémiet, la première fête
en
l'honneur de Jeanne d'Arc après l'armistice avait réuni des dizaines
de milliers
de
manifestants parmi lesquels beaucoup
de
Camelots
du roi et de
partisans
de la
Ligue des patriotes.
54
Mes
Cahiers, tome xix, p.
104.
55
Comme l'écrit Philippe Contamine
:
«
De cette tendance
«
unanimiste
»,
le représentant
le plus vigoureux
et
aussi
le
plus persuasif
fut
Maurice Barrés. Encore n'était-il pas
un
isolé
»
(op.
cit., p. 425).
En
1912, Raymond Poincaré soutint la proposition du député modéré Georges
Berry d'instaurer une fête non partisane en l'honneur de Jeanne d'Arc. Le 24 mai avait été créée
la commission
à
laquelle participèrent Barrés
et
Jaurès qui rendit un avis favorable mais qui,
de
nouveau,
ne fut
pas suivi d'effet.
M
Mes
Cahiers, tomexrx, p. 301.
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