
MAURICE BARRÉS ET LE CULTE DE JEANNE D'ARC 195
2
P. CONTAMINE,
« Jeanne
d'Arc
dans la mémoire des droites », dans Histoire des droites en
France, sous la direction de Jean-François
SIRINELLI,
Gallimard,
NRF,
Essais, tome 2, Cultures,
1992, p.
399.
3
M.
BARRÉS,
Mes Cahiers, L'Œuvre de Maurice Barrés, Au club de l'honnête homme,
1965-1968, tome
xvi, p.
264-265.
C'est
à cette édition des œuvres de Barrés que nous référerons
tout au long de cet article, sauf indications contraires.
4
J.
FABRE,
cité
par
Philippe
CONTAMTNE,
op. cit., p. 410.
s
Un homme
libre,
op. cit., tome i, p. 201.
6
Sur cet aspect, lire « La Jeanne
d'Arc
de Barrés » par Marie-Claire
BLANCQUART,
dans
Barrés, une tradition dans la modernité, Honoré Champion,
1991,
p. 11-18.
7
Les Amitiés françaises, tome v, p. 528.
8
Les Amitiés françaises,
ibid.,
p. 529.
9
Mes cahiers, tome xrv, p. 67-68.
10
Scènes et doctrines du nationalisme, tome v, p. 29.
11
M.-Cl.
BLANCQUART
note : « (...) malgré les corrections qu'il apporte très vite à sa
conception du personnage, ce ne sera jamais une héroïne dont la force
d'âme
est immédiate,
mais celle qui doit dompter des émotions, et qui se laisse traverser par des charmes »
{art.
cit.,
p.
13). Barrés, qui parle du « paysage d'élégie » de Domrémy {Le Mystère en pleine lumière,
tome xv, p. 265), est sensible à un certain pathos johannique.
12
Une Enquête au pays du Levant, tome xi, p. 106.
13
Scènes et doctrines du nationalisme, tome v, p. 56.
14
L'enthousiasme collectif autour de Jeanne est lu comme un signe, en ces temps
de sécheresse, d'espoir en une possible régénérescence de la patrie. Lors
d'une
visite à la
cathédrale de Reims, en 1912, méditant sur les figures de Jeanne
d'Arc
et de saint Antoine de
Padoue, Barrés voit en elles « un signe de la faculté que nous gardons de créer des mythes »
{Mes Cahiers, note de 1912, citée par Jean
GODFRIN,
Barrés mystique, Neuchâtel, A la
Baconnière, 1962, p. 146).
15
Scènes et doctrines du nationalisme, tome v, p. 25.
16
Mes Cahiers, tome xv, p. 277.
17
Scènes et doctrine du nationalisme, tome v, p. 25.
18
Mes Cahiers, tome xvi, p. 5.
19
M.
WINOCK,
Nationalisme, antisémitisme et fascisme en France, Seuil, Points Histoire,
1982,
p. 150-155.
20
Mes Cahiers, tome xiv, p. 333. Dans la nuit du premier samedi au premier dimanche de
mai,
les garçons plaçaient sur le toit des maisons où logeaient des jeunes filles une branche de
charme. Les fontaines recevaient aussi leur mai qui y restait toute l'année.
21
Les Amitiés françaises, tome v, p. 521.
22
Mes Cahiers, tome xrv, p. 40.
23
Robert
BRASILLACH,
« Barrés vivant », dans Portraits, Pion, 1935, p. 60.
24
Voir, sur ce point, Emmanuel
GODO,
« Silence ! les dieux sont ici. Les ambiguïtés
du sacré dans l'œuvre de Maurice Barrés », dans Dimensions du sacré dans les littératures
profanes,
Problèmes d'histoire des
religions,
édités par Alain Dierkens, Editions de l'Université
de Bruxelles, 10, 1999, p. 43-55.
25
Mes Cahiers, tome xrv, p. 329.
26
Comme le fait remarquer justement Jean Godfrin, Barrés devance la canonisation
de Jeanne
d'Arc
et la qualifie de sainte bien avant sa béatification en 1909 par Pie x et sa
canonisation en 1920 par Benoît
xv.
Témoin cette note des Cahiers en date de 1906 : « Sur les
coteaux de Domrémy a fleuri sainte Jeanne
d'Arc
que notre silence et nos têtes baissées peuvent
seuls louer »
{Barrés
mystique, op. cit., p. 67). Jeanne
d'Arc
avait été déclarée vénérable par le
Saint-Siège en 1894.
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