
102
LA
SACRALISATION
DU
POUVOIR
56
«Mieux encore qu'une somme
de
doctrines gallicanes,
la
Defensio decîarationis
se présente comme
le
recueil
le
plus complet
et le
plus critique
des
faits dont
les
deux
camps adverses aient
pu se
prévaloir dans
la
controverse
De
potestate ecclesiastica
»
(A.-G.
MARTIMORT,
op. cit.,
p.
564).
57
J.-B.
BOSSUET,
Défense
de
la déclaration
du
clergé de France, op. cit., p.
195.
58
J.
ORCIBAL,
La genèse d'Esther
et
d'Athalie, op. cit., p.
140-141.
59
Ibid,
p. 189.
60
L'interprétation figuriste
a été
relevée
par E. Van der
Schueren (« Athaiie
:
voiles
et
lumières
de
l'Ecriture sainte
»,
dans Athaiie. Racine
et la
tragédie biblique, op. cit., p. 33-54)
et complète l'analyse
de
M. Couvreur sur l'aspect cyclique de la tragédie
et
ses microstructures
(« Athaiie : une dramaturgie
du
clair-obscur », dans
Ibid.,
p.
13-32).
61
G. DE
CHOISEUL DU PLESSIS PRASLIN,
op. cit., 1, p.
18-19.
62
E.
VAN DER SCHUEREN,
op. cit., p. 45.
63
Ibid,
p.
4546.
64
CL.
FLEURY,
Les
mœurs
des
chrestiens, Paris, Veuve Gervais Clouzier, 1682. L'ouvrage
portait évidemment l'approbation
de
l'évêque
de
Meaux
qui
insistait
sur sa
dimension
réformatrice, confrontant
les
mœurs
des
chrétiens modernes
aux
origines
du
christianisme.
Pirot, censeur
et
professeur
en
Sorbonne,
se
plut
à
insister
sur le
lien avec
la
précédente
publication
de
Fleury : « L'Auteur
me
paroist
en
tous deux
(...)
également juste, exact,
et
pieux,
ne
réussissant
pas
moins
à
peindre
les
choses même
qu'à
crayonner
des
ombres,
et
marquant aussi naturellement
le
caractères
des
fidèles
de la
nouvelle alliance, qu'il avoit fait
celuy
des
Israélites,
qui
n'estoient
que les
figures
des
Chrétiens
»
(Approbation
du 18
février
1682,
[n.p.]).
65
A.-G.
MARTIMORT,
op.
cit., p. 513-514.
66
A la
querelle
des
franchises
des
quartiers d'ambassade,
à
l'envoi
du
brutal marquis
de
Lavardin comme ambassadeur dans
la
Ville éternelle
et à la
prise d'Avignon,
le
roi
de
France
ajouta encore l'emprisonnement
du
nonce
et
finalement l'appel
au
futur concile général (voir
J.
ORCIBAL,
Louis
XIV
contre Innocent xi, op. cit., p.
48).
67
Ibid,
p. 40 et s. Sur la
participation
de E.
Renaudot dans
les
querelles opposant
la
France à Rome, on se reportera
à
ses manuscrits
(BN
NAF
7496) renfermant nombre de mémoires
sur les abus des Ultramontains, l'affaire des franchises, etc. communiqués
à
Croissy puis au roi,
ainsi que ses critiques sur le livre de J.
DE ROCABERTI
:
De Romani pontifias authoritate (1691).
Si
l'on se
souvient
de
l'assiduité
de
Renaudot auprès
de
Racine mourant,
ses
lettres
au
fils
du
poète, Louis, sont moins connues. Elles sont quant
à
elles rassemblées sous
la
cote
:
BN NAF
7491
(P
397
et
s.). Voir également A.
VÏLLIEN,
L'abbé Eusèbe Renaudot
:
essai sur sa vie et sur
son œuvre liturgique, Paris, Lecoffre, 1904.
68
A.-G.
MARTIMORT,
op. cit., p. 628.
69
Ce
Mémoire concernant
la
cour
de
Rome,
un
temps attribué
à
Fleury,
fut
édité
par
A. Gazier selon
une
copie déposée
à la
Bibliothèque
de
Port-Royal
(«
Un mémoire inédit
de
Fénelon [1688]
»,
dans Revue politique
et
littéraire,
n°
30, janvier 1875, p. 695-702) avant
de
figurer parmi
les
Œuvres
de
l'archevêque éditées par J.
Le
Brun (Paris, Gallimard, 1983,
« La
pléiade », 1, p. 511-529, 1400-1405) suivant
la
copie, plus exacte, conservée dans
les
archives
du ministère
des
Affaires étrangères,
qui dut
être transmise
par
Seignelay
à
Croissy. Fénelon
y appuie naturellement l'indépendance
des
deux puissances
et
commence
son
exposé
par un
long traité historique
des
usurpations
du
Saint-Siège.
Sur les
conceptions féneloniennes
de
l'autorité papale,
on se
reportera également
à ses
écrits dans
les
querelles
qui
l'opposèrent
aux jansénistes,
à sa De
summi pontificis auctoritate dissertatio {Œuvres, Paris, J.-A. Lebel,
1820,
2), aux
Tables
de
Chaulnes ainsi qu'aux études
de F.
GALLOUÉDEC-GENUYS,
Le
prince
selon Fénelon, Paris,
PUF,
1963
et
J.
ORCIBAL,
«
Fénelon
et la
cour romaine (1700-1715)
»,
dans
Mélanges d'archéologie
et
d'histoire, 1940, fasc. i-iv, p. 235-348.
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