
LES ASSEMBLÉES PLÉNIÈRES DE
L'ÉPISCOPAT
FRANÇAIS ( 1906-1907) 221
73
A.
MARTOCQ,
«
La réunion des Evêques », dans Bulletin des prêtres du Sacré-Cœur, juin
1906, p.
1-6.
74
Comme lors
du
vingt-cinquième anniversaire
du
vœu national
en
1897
et le
trentième
anniversaire
en
1902.
J.
BENOIST,
Le
Sacré-Cœur
de
Montmartre, spiritualité,
art
et politique
(1870-1923), Paris, Editions ouvrières, 1992, vol. 1, p.
130.
75
Encyclique Annum sacrum
du
11
juin 1899.
76
J.
BENOIST,
op. cit., p. 85.
77
A.
ERLANDE-BRANDENBURG,
« Notre-Dame
de
Paris
»,
dans
Les
Lieux
de
mémoires,
Gallimard, Quarto, 1997, p. 4177-4212.
78
Semaine religieuse
de
Paris,
9
septembre 1906,
La
Croix,
16
septembre 1906
; Le
Pèlerin, 16 septembre 1906.
79
Ce
sont
les
bedeaux
de
Notre-Dame munis
d'un
bâton d'apparat
qui
rappelait leur
ancien rôle disciplinaire : faire respecter Tordre
et le bon
déroulement
de la
liturgie. D'une
hauteur d'environ
un
mètre cinquante,
il se
terminait
par un
pommeau renflé
qui
portait
des
armes.
Les
bedeaux portaient
un
costume
à la
française semblable
à
celui
des
huissiers
des
ministères.
B.
BERTHOD,
P.
BLANCHARD,
Trésors inconnus
du
Vatican, Paris, Amateur, 2001,
article
«
massier
».
80
II
s'agit
sans aucun doute de la
mozette.
Il
s'agit
ici de lapin façon
hermine.
Voir note
65
et
B.
BERTHOD,
P.
BLANCHARD,
op. cit., article « chanoine ».
81
François-Henri
de
Montmorrency-Bouteville, duc de Luxembourg, maréchal de France
(1628-1695),
qui
s'illustra
à la
tête
des
armées royales
en
Hollande
et en
Flandre.
Le
nombre
des drapeaux qu'il enleva
à
l'ennemi
lui
valut
le
surnom de
«
tapissier de Notre-Dame
».
Ceci
démontre le poids politique de Pédifice, qui conservait les drapeaux pris à l'ennemi depuis 1635
(avant
que
Saint-Louis
des
Invalides
ne
tienne
ce
rôle)
et les
étendards
de
Tannée
y
étaient
bénis tous
les
trois ans.
La
cathédrale participait
à la
gloire
du roi et de la
France
:
hommage
des armes
à
Dieu. A.
ERLANDE-BRANDENBURG,
op.
cit.
82
M
ff
de
Cabrières faisait sans doute allusion
aux
fêtes organisées lors
de la
signature
du Concordat, où tous
les
corps d'Etat au jour
de la
fête de
la
Vierge, protectrice
de la
France,
assistèrent
à la
messe
et où le
clergé prêta serment
au
Premier Consul. Bonaparte avait veillé
avec soin
au
détail
de
cette cérémonie
qui
devait renouer avec
un
passé monarchique récent.
Le destin
de la
cathédrale
se
trouvait
lié à
celui
du
Premier consul, qui
ht
éclairer le 14 août
au
soir une étoile de neuf mètres de diamètre au-dessus d'une des tours de l'édifice, pour annoncer
l'anniversaire de sa naissance.
Le
15 août
fut
déclaré fête nationale.
A.
ERLANDE-BRANDENBURG,
op.
cit.
83
A.
BAUDRILLART
(card.),
La
vocation catholique de la France
et
sa fidélité au Saint-Siège
à travers les âges, Paris, Spes, 1928.
84
P.
BOUTRY,
« Marie, la grande consolatrice de
la
France au
xix*
siècle
»,
dans L'Histoire,
n° 50, novembre 1982, p. 31-39.
85
La
Croix, 16 septembre
1906.
86
Selon Le
Temps,
19
janvier 1907.
87
L'Eglise
fut
voulue par Louis xui
en
1629 pour rendre grâce
à
la Vierge de l'unification
de
son
royaume.
Le
sanctuaire doit
sa
renommée
à
l'abbé Desgenette qui, invité
en
1836
par
une voix intérieure, fonda
une
confrérie
en
l'honneur
du «
Cœur immaculé
de
Marie
et de
prière pour
la
conversion des pécheurs ».
La
grande œuvre
de
Tarchiconfrérie
fut la
diffusion
de médailles miraculeuses.
La
basilique entra alors dans l'âge
d'or
des pèlerinages français
de
la piété mariale. Les membres
de
Tarchiconfrérie
se
comptaient par centaines de milliers, ainsi
que les pèlerins.
Le
pèlerinage finit
par se
confondre avec celui
de la rue du
Bac (apparitions
de
la
Vierge
à
Catherine Labourée) encouragé après 1897.
Ch.
SAVART,
«
Pour une sociologie
de
la
ferveur religieuse
:
Tarchiconfrérie de Notre-Dame des Victoires
»,
dans Revue d'histoire
Comentarios a estos manuales