
142 LA SACRALISATION
DU
POUVOIR
Notes
1
G.
DE
BERTŒR
DE
SAUVIGNY,
«Deux restaurations (1814-1815)», dans
La
contre-
révolution. Origines. Histoire. Postérité (dir. J.
TULARD),
Paris, Perrin, 1990, p. 378.
2
E.
DE
WARESQUIEL
et
B.
YVERT,
Histoire
de la
Restauration. 1814-1830, Paris, Perrin,
1995, p.
84.
3
Ch.
POUTHAS,
L'Eglise
et les
questions religieuses sous
la
monarchie constitutionnelle
(1814-1848), Paris,
«
Les cours
de
Sorbonne », 1942,
p.
253-254.
Sur le
contexte général,
voir également J.-Cl.
CARON,
La France de 1815
à
1848, Paris, Armand Colin, 1993, p. 8-32
;
D.
BAGGE,
Les
idées politiques
en
France sous
la
Restauration, Paris,
PUF,
1952
;
A.
LA
TREILLE,
E.
DELARUELLE,
J.-R.
PALANQUE,
R.
REMONT,
Histoire du catholicisme en France,
t.
m,
Paris, 1962,
p.
227-250
; R.
DANIEL,
Une image
de
la famille
et de la
société sous
la
Restauration (1815-1830). Etude
de
la presse catholique, Paris, 1965,
Les Ed.
Ouvrières
et
enfin
J.-P.
CHALINE,
La Restauration, Paris,
PUF,
(Que sais-je ?), 1998.
4
E.
GERMAIN,
Parler du Salut
?
Aux origines d'une mentalité religieuse.
La
catéchèse du
salut dans la France de la Restauration, Paris, Bcauchesne, 1967, p.
60 et s.
5
Ch.
POUTHAS,
op. cit., p. 262.
6
Voir annexe
I
pour avoir une vision synthétique
de la
radicalisation
du
texte
en
1824.
Pour le détail des principales prises de position,
SAINT-EDME
(pseudonyme de Edme-Théodore
BOURG),
Législation historique du sacrilège chez tous les peuples, Paris, 1825, 402
p.
7
SAINT-EDME,
op. cit., p. 311.
8
Le Code pénal de 1810 réprimait trois délits
:
les troubles et désordres causés à l'intérieur
d'une
église, les outrages causés aux choses sacrées dans les édifices des cultes et aux ministres
des cultes dans l'exercice de leurs fonctions, l'auteur des coups portés
à
un ministre des cultes
qui officie est puni du carcan. La loi
du
18 novembre 1814 prévoit des dispositions coercitives
pour le non-respect de la célébration des jours de repos
et
de prières, celle du 25 mars 1822 fait
preuve
d'une
extrême sévérité contre ceux qui « tourneraient en dérision la religion de
l'Etat
ou
l'un des cultes légalement établis
en
France
» ou
qui
«
outrageraient
»
les ministres des cultes
dans l'exercice de leurs fonctions.
9
SAINT-EDME,
op. cit., p. 321.
10
//>/</.,
p. 323.
11
Ibid.,p. 349.
12
Ibid,
p. 394.
13
Cité
par E.
DE
WARESQUIEL
et B.
YVERT,
op. cit., p. 378.
14
SAINT-EDME,
op. cit., p.
371-372
15
F.
DE
LA
MENNAIS,
Du projet de loi sur le sacrilège présenté
à
la Chambre des Pairs
le
4 janvier 1825, Paris, 1825.
16
Dans
les
mois
qui
suivirent,
La
Mennais alla jusqu'au bout
du
raisonnement
en
s'attaquant
à
Frayssinous
et à
une Eglise gallicane trop compromise avec
le
pouvoir {De
la
religion considérée dans ses rapports avec
l'ordre
politique et civil, Paris, 1825-1826,
2
vol.).
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