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196 LA SACRALISATION DU POUVOIR
27
Le Mystère en pleine lumière, tome xn, p. 264.
28
Les Amitiés françaises, tome
v,
p.
524. Le paysage
se
prête à une forme de liturgie. Dans
Le Mystère en pleine lumière, Barrés évoque le Bois-Chenu, détruit par les soudards suédois au
xvn
6
siècle, voyant en lui « une grande relique de Jeanne » (tome xn, p. 270).
29
Mes
Cahiers,
tome xrv,
p.
29.
Cette note estreprise dans
le
chapitre des Amitiésfrançaises.
Barrés oppose l'immédiateté du paysage à cette médiation parasite qu'est la basilique : « Ce
n'est point que la basilique, encore inachevée, soit laide, mais elle encombre une colline où tout
ce qui peut sembler autochtone passe les plus précieux apports » (tome v, p. 525). La question
centrale posée par le rite ou l'institution est celle de sa force de transmission. Tout le problème
barrésien consiste à imaginer une transmission dans laquelle la déperdition de sens serait la
moindre. Entre la déambulation dans le paysage lorrain et le discours public à Paris, l'écrivain
tribun, poète et politique, espère pouvoir servir de relais de transmission fidèle.
C'est
pourquoi
il rêve
d'une
parole qui sache ne pas rompre le silence de Jeanne - ce silence éloquent dont les
derniers échos peuvent être captés, pour qui sait faire silence en lui pour pouvoir les entendre,
à Domrémy et dans ses alentours
{ibid.,
p. 526).
30
Les Amitiés françaises, tome v, p. 532. Cette idée de respiration est capitale dans
l'imaginaire barrésien : « Je veux respirer avec vous l'atmosphère où fut préparée Jeanne » (Le
Mystère en pleine lumière, tome xn, p. 264).
C'est
cette respiration du paysage que l'orateur
tente de retrouver dans son discours politique.
31
Le Mystère en pleine lumière, tome xn, p. 267.
32
Le Mystère en pleine lumière, ibid.,p. 271.
33
Mes Cahiers, tome xv, p. 277.
34
Mes Cahiers, tome
XVL
p. 266.
35
Le Mystère en pleine lumière, tome xn,
p.
267.
36
Mes Cahiers, tome xrv, p. 313.
37
M.
WINOCK,
« Jeanne
d'Arc
», dans Les Lieux de mémoire, op. cit., p. 4446 et
p.
4451.
38
Mes Cahiers, tome xvi, op. cit., p. 368.
39
Les Amitiés françaises, tome v, op. cit., p. 531.
40
Mes Cahiers, tome xvi, p. 369.
41
Dans le chapitre des Amitiés françaises consacré à la visite à Domrémy, Barrés évoque
le curé du Ménil-en-Xaintois qui tous les ans met en scène « Le mystère de Jeanne d'Arc,
représenté par ses compatriotes ». Les comédiens, amateurs, sont tous gens du cru
:
« Dans
notre rude Lorraine, ce village m'étonne avec sa vie double, peuplé de cultivateurs qui sont en
même temps des personnages épiques. J'ai vu sur le marché de Mirecourt une jeune paysanne
qui venait de Ménil vendre du beurre. Elle disait fièrement, avec notre accent lorrain un peu
traînard, que les chroniqueurs ont noté chez la Pucelle : « Vous ne me connaissez pas ?
C'est
moi qui suis Jeanne
d'Arc
» (tome
v,
p.
522). Sous le factice de la théâtralité, un lien authentique
se fait jour qui légitime le spectacle et lui confère la validité du rite : les comédiens, par le fait
même qu'ils sont modelés par cette Lorraine qui fit Jeanne, en deviennent les contemporains.
Or l'ambition du rite est précisément de créer une contemporanéité avec l'objet célébré.
42
Mes Cahiers, tome xvi, p. 156.
43
Marie-Claire Blancquart va même jusqu'à écrire : « Présidant les cérémonies place des
Pyramides, travaillant comme parlementaire à l'instauration
d'une
fête nationale de Jeanne
d'Arc, Barrés se simplifie jusqu'à se contredire peut-être, et certainement jusqu'à taire sa
propre conception de l'héroïne » (art. cit., p. 14).
44
Mes Cahiers, tome xvi, p. 5.
45
Mes Cahiers, tome xvm, p.
51.
La pièce commence comme une féerie shakespearienne
:
« Le Bois sacré gémit secoué par la tempête dans la nuit.
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